"Le vent tourne" de Sibylle Grimbert
Bilan de lecture en demi teinte.
Un quatrième de couverture accrocheur :
" La vie commence ce soir. Benjamin en est persuadé quand il arrive chez Marianne, et compte profiter de cette fête pour célébrer son renouveau. Son père, croit-il, va devoir lui laisser l’entreprise familiale. À trente ans, il s’apprête enfin à devenir l’homme accompli dont il a toujours incarné l’exact contraire. Edmond, lui, pense que la catastrophe a commencé au moment où il est entré. Rien ne va, il se sent vieux, son meilleur ami le boude, sa femme s’éloigne…
Et puis, les rôles s’inversent, le désordre s’installe, et l’anarchie balaye le bel ordonnancement de la fête. En une soirée, tout peut basculer. Mais pas nécessairement dans le sens attendu. Le vent tourne sans prévenir.
Comédie virevoltante où les destins se jouent en quelques heures, Le vent tourne jette les uns contre les autres des êtres infiniment touchants et férocement drôles. Un jeu de massacre étourdissant. "
Je m'y suis ennuyée dans cette soirée. Heureusement à la 153ème page quand Frederic, le père de Benjamin, débarque pour stopper cette mascarade, j'ai fini par accrocher un peu... ouf il ne restait plus que 100 pages...
L'arrivée du papa c'est un peu la douche froide pour Benjamin dansant torse nu sur la danse des canards. Il n'en peut plus de n'être que "le fils de", d'avoir renoncé à ses rêves pour suivre un chemin tout tracé.
On assiste à la rencontre intime de deux hommes, Edmond et Benjamin, face au même sentiment de désastre. Edmond tend la main à Benjamin le temps d'une soirée...
Un gros bof pour moi. Benjamin, le grand nerveux, cet homme qui a la rage, mais pas celle de vivre sa propre vie, m'a agacé et j'ai fini par comprendre Véra qui délaisse ce balourd d'Edmond...
Un grand merci quand même à BOB et aux editions Léo Scheer.
Pour Clara ce fut 254 pages tourbillonnantes, pour Celeste l'auteur a un talent quasi magique pour nous entraîner dans le tréfonds des âmes en plein chaos des personnages. l'auteur du blog "surtout n'ouvrez pas ces livres" s'est ennuyée autant que moi on dirait...