linea negra 

Linéa Nigra ou le pavé (493 pages tout de même) que j'ai dévoré à la vitesse de la lumière en décembre dernier. Je l'ai refermé avec les mêmes peur et envie mêlées de faire un enfant qu'avant de l'ouvrir.

La narratrice, Stéhanie, 32 ans, conciente que la fertilité diminue avec l'âge, en couple depuis peu avec Luc, sans vivre encore avec lui, pèse le pour et le contre d'avoir un enfant. Elle en conclut que ok, ils le feront, mais pas sans césarienne. 

Avant d'être enceinte c'était olives vertes et reuilly, amandes grillées et blanc de Loire quand il y avait réunion d'urgence avec son amie Méredith, c'est devenu noix de cajou et diabolo violette.

Au fond de Stéphanie, la blessure laissée par les vaines tentatives d'enfanter avec Guillaume (le syndrôme de la vitre étoilée), des peurs et notamment celle de tomber sur un corps médical qui ne soit pas bienveillant (les bouchers qu'elle a entendu discuter dans le train). Elle lit, se documente, imagine mais rien ne va se passer comme elle le rêvait. 

Sophie Adriansen aborde tout sur la grossesse et l'accouchement sans tabou au travers de l'histoire de sa narratrice. Et c'est une lecture qui a certainement participé à l'arrêt de mon contraceptif un mois après...