"Dieu surfe au pays basque" de Harold Cobert
Autant vous le dire tout de suite, le roman d'Harold Cobert, il ne m'a fait qu'une journée : ouvert au petit dej, continué dans le tram, lu en partie au resto à midi, et terminé le soir même.
Je l'ai aimé. Vraiment aimé. Il m'a happé. Alors je peine à rédiger mon billet.
Un couple, un désir d'enfant et le sort qui s'acharne. Voilà le sujet est posé, délicat.
Je sais que l'écho est fort pour certain(e)s d'entre vous, mais lisez mon billet jusqu'au bout. Oui ce livre remue, oui les termes sont parfois crus.
Cet homme ne vit peut être pas les choses dans son corps mais il les ressent tout autant fortement.
Et il se met à maudire les signes du ciel, à maudire ce Dieu qui n'en fait qu'à sa tête et se paie la leur.
Il se remémore les instants magiques de leur rencontre, ces sms qui tordent le ventre et le coeur, cette impression d'avoir 15 ans à nouveau et cette envie de faire n'importe quoi.
Et ces bulles d'oxygène ponctuent le récit de l'attente et de la douleur de ce couple qui souhaite plus que tout concrétiser son bonheur.
On ne referme pas ce roman le moral en berne, au contraire. On a l'impression de ne pas avoir traversé ce long tunnel avec eux pour rien, parce que la lumière nous attend au bout.
L'avis de Charlotte sans qui je n'aurais jamais osé ouvrir ce roman. Et un grand merci à Harold Cobert pour ce roman et son accueil chaleureux à Besançon !