une belle parenthèse...

14 mai 2009

Si vous voulez vous accorder une pause, une parenthèse, ouvrez le livre de Paola Calvetti, faites infuser un thé dans une grande tasse et savourez ...

Je vous ai déjà parlé de ce roman, j'en étais à la page 113, je l'ai depuis terminé et son ambiance et ses personnages ne m'ont toujours pas quitté. Dans mon billet j'avais baptisé Frederico un homme qui se prénomme en réalité Federico, pardon Paola.

Pour ceux qui n'ont pas lu mon billet du 26 avril (comment ça, vous ne l'avez pas lu ?!) je vous donne un bref aperçu de l'histoire : Emma, la cinquantaine, ouvre une librairie de quartier à Milan : "Rêves et sortilèges". Sa spécialité : les livres consacrés à l'amour. Un jour, elle trouve, glissé dans un roman, un post it avec un numéro de téléphone et un prénom : Federico. Est il possible qu'il s'agisse de son amour de jeunesse ? Pour en avoir le coeur net, elle appelle. C'est bien lui. Mais Féderico, architecte, habite désormais à New York et doit rentrer retrouver sa femme et sa fille. Il propose à Emma d'entamer une relation épistolaire ce qu'elle accepte bien volontiers, elle, l'amoureuse des mots et l'anti-nouvelles technologies (mail et sms). C'est cet échange de lettres que nous livre Paola, entrecoupé de la vie de la librairie qui évolue petit à petit.

Pour moi, ce livre est un petit bijou. Un bel hommage au pouvoir des mots et de la littérature doublé d'une belle histoire d'amour, que demander de plus ?

A LIRE ABSOLUMENT !!!

Après lecture (pas avant pour que vous ayez la posssiblité de vous faire vous même l'image de la librairie d'Emma) allez jeter un oeil ICI et explorez la librairie, et là sur le blog de Paola Calvetti (en italien mais Paola me dit que l'on peut lui écrire en français)

Un bonbon pour Fashion, un petit bijou pour Doriane, mais pour chryssilda il réunit de mauvais ingrédients et dégouline d'amour...

Merci aux Presses de la Cité et à chez les filles.com !!!!

Extrait (j'ai relevé tant de passages qui me parlent que le choix est difficile) : "Je lis parce que devoir agir m'angoisse, et quand je ne sais pas quoi faire ou quelle décision prendre, j'attrape un roman. Je l'ouvre au hasard et j'oublie, au fil des pages l'inquiètude se tempère et je suis pleine de gratitude envers le livre, quand il réussit à alléger cette anxiété qui pèse sur mon estomac comme une nourriture indigeste" page 254.

Posté par lulu38 à 11:24 - Commentaires […] - Permalien [#]

Tags: amour, roman epistolaire, littérature italienne