Le jour où j'ai appris à vivre de Laurent Gounelle.
C'est le jour où j'ai pris une décision difficile et particulièrement importante que j'ai entamé la lecture de ce roman.
J'ai avalé la première moitié d'un trait. J'ai ensuite picoré quelques morceaux chaque soir les yeux brûlants de sable. Je l'ai terminé un lundi matin où je m'étais autorisée un moment lecture au soleil avant même d'avoir effectué une seule de mes missions du jour. (Oui, j'ai parfois tendance à remettre au lendemain.)
Jonathan est un homme récemment séparé d'une femme avec laquelle il a eu un enfant et travaille encore avec elle au sein d'un cabinet d'assurances. Un matin, une diseuse de bonne aventure (j'adore cette expression) lit dans les lignes de sa main qu'il va prochainement mourir. C'est l'électrochoc qui l'amène à se poser la question du sens qu'il donne à sa vie. Il est aidé dans son cheminement par sa tante Margie dont la maison blanche devient hâvre de paix. Je rêverai d'être accueillie dans un endroit comme celui là par une aussi bienveillante guide.
Comme dans chacun des romans de Laurent Gounelle, sont glissées une pincée de philosophie et une bonne louche de développement personnel. Le dosage est parfait pour , au choix, et selon votre stade : vous réveiller en vous mettant un coup de pied aux fesses / vous conforter dans votre vision optimiste et confiante de la vie.
En le refermant je me suis dis trois fois Oui :
Oui, j'ai raison de suivre ce que mon coeur me souffle pour ne pas laisser mes illusions mener la danse...
Oui, rien ne vaut l'écoute de ses envies profondes et il convient de ne pas s'en laisser distraire par l'éphémère satisfaction de nos désirs. Ce murmure qui vient du plus profond de soi est souvent couvert par le brouhaha des stimulis extérieurs. "A force d'être absorbé par ce qui vient de l'exterieur, on perd le contact avec nous mêmes." Et si tout ces stimulis induisent des émotions qui nous séduisent, ils nous éloignent de nous...(note pour moi même : reprendre le quart d'heure de médiation quotidienne)
Oui, "pas de tant pis sans tant mieux" comme dit mon papa : tout ce qui nous arrive, y compris ce qui semble être une expérience négative, est là pour quelque chose et pour nous rapprocher de nous mêmes.
Je vous recommande la lecture de l'interview mené par Anne Ghesquière ICI.
Quelques extraits en images :
Quelques phrases glanées à méditer :
"Le présent ne se revit pas une seconde fois, les moments perdus le sont pour toujours."page 164
"Tu comprends quand on fait la guerre contre soi même , une chose est sûre : l'un de nous deux va perdre. " page 76
Enfin écoutez donc l'auteur parler de son roman...
(et puis foncez l'acheter et prenez du scotch en même temps parce les éditions Kero ont baclé le collage, le livre s'effeuille...)