Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Les facéties de Lucie
Archives
15 août 2015

Le jour où j'ai appris à vivre de Laurent Gounelle.

gounelle jour

C'est le jour où j'ai pris une décision difficile et particulièrement importante que j'ai entamé la lecture de ce roman.

J'ai avalé la première moitié d'un trait. J'ai ensuite picoré quelques morceaux chaque soir les yeux brûlants de sable. Je l'ai terminé un lundi matin où je m'étais autorisée un moment lecture au soleil avant même d'avoir effectué une seule de mes missions du jour. (Oui, j'ai parfois tendance à remettre au lendemain.)

Jonathan est un homme récemment séparé d'une femme avec laquelle il a eu un enfant et travaille encore avec elle au sein d'un cabinet d'assurances. Un matin, une diseuse de bonne aventure (j'adore cette expression) lit dans les lignes de sa main qu'il va prochainement mourir. C'est l'électrochoc qui l'amène à se poser la question du sens qu'il donne à sa vie. Il est aidé dans son cheminement par sa tante Margie dont la maison blanche devient hâvre de paix. Je rêverai d'être accueillie dans un endroit comme celui là par une aussi bienveillante guide.

Comme dans chacun des romans de Laurent Gounelle, sont glissées une pincée de philosophie et une bonne louche de développement personnel.  Le dosage est parfait pour , au choix, et selon votre stade : vous réveiller en vous mettant un coup de pied aux fesses / vous conforter dans votre vision optimiste et confiante de la vie.

En le refermant je me suis dis trois fois Oui :

Oui, j'ai raison de suivre ce que mon coeur me souffle pour ne pas laisser mes illusions mener la danse...

Oui, rien ne vaut l'écoute de ses envies profondes et il convient de ne pas s'en laisser distraire par l'éphémère satisfaction de nos désirs. Ce murmure qui vient du plus profond de soi est souvent couvert par le brouhaha des stimulis extérieurs. "A force d'être absorbé par ce qui vient de l'exterieur, on perd le contact avec nous mêmes." Et si tout ces stimulis induisent des émotions qui nous séduisent, ils nous éloignent de nous...(note pour moi même : reprendre le quart d'heure de médiation quotidienne)

Oui, "pas de tant pis sans tant mieux" comme dit mon papa : tout ce qui nous arrive, y compris ce qui semble être une expérience négative, est là pour quelque chose et pour nous rapprocher de nous mêmes.

Je vous recommande la lecture de l'interview mené par Anne Ghesquière ICI. 

Quelques extraits en images : 

coeur

se connecter à soi meme

notre voie

 

Quelques phrases glanées à méditer :

"Le présent ne se revit pas une seconde fois, les moments perdus le sont pour toujours."page 164

"Tu comprends quand on fait la guerre contre soi même , une chose est sûre : l'un de nous deux va perdre. " page 76

Enfin écoutez donc l'auteur parler de son roman...

(et puis foncez l'acheter et prenez du scotch en même temps parce les éditions Kero ont baclé le collage, le livre s'effeuille...) 

Publicité
Commentaires
M
Je l'ai déjà repéré ici ou là, alors pourquoi pas :-)
Répondre
L
J'aime bien ce que fait Gounelle... Je l'avais trouvé meilleur ds 'Les dieux voyagent toujours incognito' que dans 'L'homme qui voulait être heureux' mais la lecture de ses livres amènent toujours de bonnes [et importantes] questions ^^
Répondre
G
Toujours sympas ces romans qui donnent du grain à moudre!
Répondre
L
Très heureuse de te lire et encore plus de te savoir si bien!! Bisous
Répondre
N
Un livre qui a l'air d'être tombé au bon moment...!
Répondre
Les facéties de Lucie
Publicité
Derniers commentaires
Publicité