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Les facéties de Lucie
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12 août 2016

Dépendance day, ce fameux jour que l'on craint tous et certains plus que d'autres. Excellent roman de Caroline Vié.

dependance day 

Ce roman, j'ai eu la chance de le recevoir de la maison d'édition avant même sa sortie. Je l'ai ouvert, à peine commencé. Je n'ai pas accroché. J'aurais peut être du enlever ce bandeau commercial "tue-l'amour" aussi, une photo de charentaises ...

J'ai déménagé. Je l'ai promené dans mes cartons et je l'ai ouvert presqu'un an et demi plus tard. Et là Bim comme dirait mon JM, j'adhère, j'adore, je jubile de retrouver le phrasé de Caroline Vié. 

Le thème est costaud. Alzheimer mon amour ou la décrépitude plus ou moins prononcée de nos ainés. Après eux, à qui le tour ???

Le roman commence par un rendez vous chez la neurologue. Notre narratrice, Morta, est flippée. Elle se teste chaque jour : date, année, nom du président de la république, prénom, nom. Elle a peur de finir comme Clotho et Lachésis. Les femmes de cette lignée ont beau avoir le prénom de divinités mythologiques maîtresses de la destinée humaine, il semblerait qu'elles ne puissent pas présider à la leur. En effet, dans cette famille on perd très vite le fil, on a Alzheimer de mère en fille. Morta va t'elle échapper à ce funeste destin ??

Où l'on retrouve le tranchant des mots de Caroline Vié et son mordant teinté d'humour. Comment aborder de front une thème qui nous hante tous. Chapeau !

D'une certaine façon, ce roman m'a fait penser à celui d'Olivier Bourdeaut.

"Je sais ce que l'amour contient de douleur, qu'on ouvre la brèche quand on ouvre son coeur". page 191

" Clotho ouvre le frigo et invite le père dans la boucle de la distribution de la piquette. Il supporte mieux l'alcool qu'elle. Quand maman commence à délirer vraiment, que sa diction évoque la consisitance d'une colle à papier peint, je prends congè en prétextant une migraine. J'ignore alors que le vin blanc n'est pas l'unique responsable de ses égarements". 

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Commentaires
G
Hii, mon G. dit aussi "et là, bim!" !
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G
Hii, mon G. dit aussi "et là, bim!"!
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G
Hii, mon G. dit aussi "et là, bim!"!
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