Tranchant...
Je suis complètement fan de Camilla Lackberg. Pas seulement parce que je retrouve dans ces romans les boulettes de viande et la sauce que j'aime tant et que l'on peut déguster dans le resto d'un célèbre magasin de déco suédois, mais parce que je m'engouffre dans ses histoires et suis bluffée par le dénouement et la psychologie de ses personnages. Alors, je sais ce que vous allez me dire, luce, tu as lu 'le tailleur de pierre" avant de lire "le prédicateur", mais ce sont les hasards de la bibliothèque qui veulent ça et au final est ce si grave ?
On retrouve,entre autres, Patrik et Erica et l'histoire se passe une fois encore à Fjällbacka, petite ville cotière en suède.
Ce que le pêcheur du premier chapitre remonte dans ses filets n'est pas un homard mais une fillette de 7 ans. Accident ou meurtre ? Patrik, père depuis peu, se rend sur les lieux et reconnait la fille d'une amie de sa femme. L'enquête n'en sera que plus délicate.
L'auteure nous fait faire des bons dans le passé (1923 à Göteborg) et enchaîne des chapitres qui semblent sans rapport les uns avec les autres jusqu'à ce que l'on comprenne que toutes les histoires sont les morceaux d'un même puzzle.
Par moment, j'avoue, je me suis dit: "mais pourquoi nous perdre parmi tous ces personnages?!". Au final, je trouve que cela donne encore plus de relief au dénouement et le livre une fois refermé, on repense aux faits des chapitres précédents que l'on voit d'un autre oeil.
Pour Aude c'est du toc, un roman affligeant, Emeraude, a aimé le côté fouillé. Il y a trop de protagonistes pour Esmeraldae qui était parfois perdue, à propos des livres a aimé mais Virginie a fini par ce lasser de cet embrouillamini de personnages...
Le tailleur de pierre. Editions actes sud 475 pages. traduit du suédois par Léna Grumbach et Catherine Marcus