"Victor, mauvais sort, que fais-tu dehors ?"
Cette phrase accompagne, sur les trottoirs de Paris, des cercles bleus tracés à la craie autour d'objets insolites. Cette curiosoté attire les journalistes et agace le commissaire Adamsberg qui craint que les objets se tranforment en cadavres...
C'est avec ce roman que l'on découvre le Commissaire Adamsberg. Il a ceci de commun avec le Commissaire Erlendur ("la cité des jarres" d'Indridason) et Roy Grace ("comme une tombe de james peter) qu'il a des méthodes d'enquêter peu singulières et pas toujours comprises des collègues qui finissent par renoncer à toute discussion... Ils nous laissent parfois perplexes, nous, lecteurs, car on se demande bien où ils veulent en venir. Mais le dénouement est toujours bluffant. Et le lonesome cowboy reprend sa route...
Encore un bon vargas, je ne me lasse pas de son style. Merci Sophie pour le prêt ! ma note : 8/10
"Adamsberg marcha jusqu'au soir. C'était l'unique façon qu'il avait trouvée pour faire le tri dans ses pensées. Comme si, grâce au mouvement de la marche, les pensées se trouvaient ballotées comme des particules dans un liquide. Si bien que les plus lourdes tombaient au fond et que les plus fines restaient en surface. Au bout de compte, il n'en tirait pas de conclusion définitive mais un tableau décanté de ses idées, organisées par ordre de gravité. " Page 187 ET 188.